Illustration
Temps de lecture : 24 min

Quel est le prix d’une illustration ?

Illustration éditoriale : un écran d'ordinateur avec le signe euro sur l'écran
Auteur(s)
Myriam Gabrielle
Myriam Gabrielle
Illustratrice et motion designer
Hélène Bonnardel
Communication responsable pour structures engagées

“Quel est le prix d’une illustration ?”, “quels sont tes tarifs ?”… Ma réponse : 32,50 € le kg. Non je plaisante ! 😊

Il est tout à fait normal que vous vous demandiez quel budget vous devrez dépenser (ou plutôt investir) pour une illustration. Malheureusement, il n’est pas possible de vous répondre aussi simplement, c’est comme demander “combien coûte un logement” : c’est très variable.

Dans cet article, je vous détaille comment je calcule le prix d’une illustration. Cela vous permettra de mieux comprendre un devis d’illustration, voire d’affiner votre commande.

Disclaimer : Il va sans dire que je ne suis ni juriste ni comptable, je ne suis pas habilitée à partager de conseils sur ces sujets (😅), je vous livre ici la façon dont je fonctionne pour répondre aux questions qu'on me pose le plus souvent. Adressez-vous à un·e spécialiste (donc pas à moi !) pour toute question légale, fiscale, comptable, juridique...

Les principaux éléments qui composent le prix d’une illustration

Dans le prix d’une illustration il y a évidement le coût de la création mais pas seulement. Il y a aussi un coût pour la cession de droits. N’ayez pas d’inquiétude, je vous explique exactement de quoi il s’agit.

Le prix de la création

C’est le prix qui correspond à mon travail directement : il dépend beaucoup de combien de temps une création va me prendre, et de la complexité du travail demandé.

Est-ce que cela suppose une sorte de tarif horaire ou journalier ? Pour ma cuisine interne, oui. Je calcule le prix de production en évaluant le temps que j’estime passer et en le multipliant par mon tarif journalier. Pour autant, je ne fais pas apparaître ce tarif par jour dans mon devis pour deux raisons :

  • il varie selon certaines circonstances : notamment la rareté et la complexité de ce qui m’est demandé.
  • il n’est pas le seul critère de fixation du prix : je me réfère aussi au prix du marché de certaines prestations classiques ou standards. Il n’y a pas vraiment d’équivalent en France (à ma connaissance) autre que le bouche à oreille (très actif !) dans les communautés illustration, mais pour les marchés US et UK, il existe des bases de données très complètes sur combien sont facturées les prestations.

Fun fact ! On retrouve bien cette notion de tarif au temps passé cachée dans le détail de mes conditions générales de vente : il y a un tarif horaire pour les corrections qui dépassent le volume de corrections convenu dans le devis.😉

Évaluer le prix de la création pour un nouveau client n’est pas toujours évident, car il faut deviner le temps nécessaire pour les échanges et les recherches. Si un client ou une cliente a besoin de beaucoup d’accompagnement cela se reflètera dans le devis. En revanche, si le projet est bien cadré et que la communication est efficace, cela réduira le temps requis et donc le prix.

J’ai distingué 4 types de projet en combinant deux critères :

👉 ça donne à peu près ceci :

  1. Les “cartes blanches”: le brief n’est pas très précis, mais le client ou la cliente attend une création dans mon style, sans s’impliquer dans le processus. Temps passé en coordination : minimum
  2. Les “optimisés” : c’est un brief extrêmement détaillé, très clair et professionnel, le client ou la cliente demande peu de corrections et formule les retours de façon rapide et claire. Temps passé en coordination : minimum
  3. Les “co-créations” : le brief est extrêmement détaillé, mais pas totalement figé. Le client ou la cliente est très impliqué·e dans chaque étape du processus de création, en apportant sa propre sensibilité créative. Temps passé en coordination : maximum
  4. Les “accompagnements” : le brief n’est pas très précis, le client ou la cliente n’est pas entièrement au clair sur qu’il ou elle souhaite et a besoin d’y aller à tâtons (“je saurai que c’est ce que je veux quand je le verrai”). C’est souvent un client ou une cliente qui a moins l’habitude de travailler sur ce type de projet et que je veux accompagner à chaque étape en expliquant mes différents choix. Temps passé en coordination : maximum.

Saurez-vous placer votre projet dans cette matrice ?

Le prix de la cession de droits

C’est une composante essentielle du devis, bien que souvent méconnue de nos prospects.

En tant qu’artistes, l’image que nous créons va être exploitée dans un certain cadre, et on va déterminer ses droits d’utilisation avec une cession de droits (un peu comme un contrat de location).

En pratique, on va donner le droit d’utiliser l’image dans un certain cadre, selon les besoins du client ou de la cliente :

👀 l’étendue : selon les supports, les modes d’exploitation autorisés (droit de représentation si c’est exposé, droit de reproduction si c’est imprimé)

💻 la destination : la fréquence, sous quelle forme, quels supports…

🌍 le territoire : dans quelle étendue géographique l’image sera vue

📅 la durée d’exploitation : souvent quelques mois à quelques années

🔒 l’exclusivité : si l’image peut être utilisée par une autre entreprise durant la même période ou non.

Il est obligatoire de mentionner ces limites dans le devis /contrat, ainsi que le prix et les modalités de paiement. Cela signifie qu’aucune autre utilisation de l’illustration n’est permise.

Si un nouveau besoin apparaît (besoin de l’utiliser plus longtemps, sur un autre territoire, ou sur un autre support), on fait un avenant. Et une fois que ces droits sont expirés, l’artiste peut utiliser l’image comme bon lui semble.

Parfois le prix de la cession de droits est “compris dans le prix total”, mais dans tous les cas il existe bien une cession de droits et elle doit être précisée.

Où est-ce que je me renseigne sur ce sujet ?

Il peut arriver qu’un prospect s’étonne de ces mentions de limites à la cession de droits, ou évoque un projet précédent où il n’y avait pas de cession de droits mentionnée. Pourtant, il s’agit bien d’une obligation légale !

Les autres éléments du devis

Il y a d’autres éléments dans mon devis liés à mon statut d’artiste-auteur :

  • le précompte : c’est un système de cotisations sociales où le client de l’artiste (le “diffuseur”) paie les cotisations sociales. Je n’ai pas opté pour ce système, je suis “dispensée de précompte”, et je fournis avec mon devis et mes factures un certificat de dispense de précompte. En pratique, vous n’avez pas à vous occuper de ce sujet, c’est moi qui paie ces cotisations.
  • le 1,1% diffuseur : c’est la contribution diffuseur dont vous restez redevables auprès de l’URSSAF (pour être précis, l’URSSAF du Limousin ! J’habite bien en Bretagne, mais c’est l’URSSAF du Limousin qui s’occupe de tous les artistes-auteurs 😊). Vous ne me la réglez pas à moi, c’est une somme qui correspond à 1,1% de la facture que vous déclarez et payez directement à l’URSSAF. Ne l’oubliez pas !

L’URSSAF a un site dédié sur ces questions : https://www.artistes-auteurs.urssaf.fr

Les leviers de prix d’une illustration que vous pouvez ajuster

Certains éléments de votre brief (vous pouvez consulter ici mon article sur comment rédiger un bon brief créatif pour une illustration) vont avoir un impact direct sur le calcul du prix d’une illustration :

1. La quantité d’illustrations

Cela va de soi, mais le prix du devis augmente avec le nombre d’illustrations !😄

En revanche, le prix unitaire peut baisser en fonction de la quantité d’illustrations, avec une sorte de dégressivité : si on fait un grand nombre d’illustrations sur le même thème/avec les mêmes recherches/avec les mêmes choix de couleur etc., le prix de chaque illustration sera un peu moindre.

2. Les délais de réalisation

Si vous avez besoin d’illustrations en urgence, il me faudra travailler en dehors des heures normales ou décaler d’autres projets (avec leur autorisation) : cela peut arriver, contre rémunération complémentaire.

Les anglophones appellent cela le “rush fee”!

3. Le niveau de détails et la taille de l’illustration

Le devis varie aussi en fonction de la taille de l’image et de la quantité de détails qui s’y trouvent :

  • pour l’imprimé, on fera la différence entre une vignette, un quart de page, une demi page, une page complète ou une couverture
  • pour tous les dessins, le niveau de détails demandés : décor ou pas, quantité de personnages, accessoires, etc.

Il faut aussi se souvenir que mon style de dessin est très travaillé à la base, il me prend plus de temps que certains autres styles qui existent !

4. Les déclinaisons

Une même illustration peut être découpée avec différentes proportions, si et seulement si on y pense dès le début. Si vous avez des déclinaisons d’image à faire dans différents formats : horizontal, carré, vertical 4/5eme, vertical 16/9ème, cela demande un effort de réflexion et de composition dès le début, mais cela va me faire gagner du temps par la suite. En revanche, si vous décidez de décliner l’image dans différentes proportions après coup, cela équivaudra à demander un projet supplémentaire.

C’est si fréquent que je me suis créé des grilles et des templates, pour bien gérer les déclinaisons d’une création en plusieurs formats. N’oubliez pas d’en faire la commande !

5. La proposition de concepts et les recherches

Dans certains projets (par exemple dans les “optimisés” dont je parle au-dessus 👆), la phase de concept a déjà été réalisée en amont. Le brief comprend alors un croquis (souvent réalisé par la personne en charge de la direction artistique) montrant précisément la composition de l’image et les éléments qui y seront représentés. Les recherches ont déjà été effectuées. Je peux accepter ce type de projet à condition bien entendu qu’il soit compatible avec mon style.

Attention, il ne s’agit pas de faire de la copie d’images dont on n’a pas les droits ! C’est une distinction importante.

6. Le nombre d’allers-retours à chaque étape

Dans le devis, on définit un nombre d’allers-retours de correction pour chaque étape (vous retrouvez toutes les étapes d’un projet dans cet article). Plus il y a d’allers-retours, plus le projet est long.

7. L’étendue de la cession de droits (supports, portée géographique, durée)

Certains clients peuvent être tentés de demander une cession de droits la plus large possible “pour être tranquille”, mais cela revient à payer pour des services que vous n’utiliserez pas. Il est souvent plus efficace d’ajouter un avenant si vous avez un besoin supplémentaire : allonger la durée de cession, ajouter un nouveau support, une nouvelle aire géographique…

Avec ces paramètres, vous avez les éléments principaux qui font varier le prix. Il y en a trois autres qui existent, beaucoup plus rares, mais je vous en parle quand même pour que cet article soit complet :

8. L’exclusivité

La plupart du temps, la cession de droits est dite “exclusive”, c’est à dire que l’image ne peut pas être cédée à une autre entreprise durant le temps de la cession. Toutefois, dans certains cas bien spécifiques, une marque peut demander une cession non exclusive, ou restreindre l’exclusivité à un certain domaine (“les marques de mode”). Dans ce cas, l’image pourra être utilisée par d’autres marques au même moment.

9. Certains formats (en particulier les fichiers sources)

Il n’est pas d’usage de fournir les fichiers source d’une illustration.

Fournir un fichier source, c’est révéler nos secrets de fabrication : c’est comme demander à votre pâtissier la recette, le four et les ustensiles du gâteau que vous lui commandez ! Pour l’artiste, c’est aussi faire confiance au client pour ne pas l’utiliser puisque la cession de droits est déjà cadrée. Cela ne fait pas beaucoup de sens. Dans certains cas, il y a quand même une bonne raison, et le fichier source va faire partie de la livraison moyennant facturation. C’est même souvent un prix très élevé.

10. La confidentialité

Par défaut, on considère que je pourrai parler de ce projet dans ma communication, mon portfolio, mes réseaux. C’est souvent comme cela que des nouveaux clients ou clientes viennent à moi : ils voient un projet qui leur parle et me contactent. Par courtoisie bien sûr j’attends votre feu vert et vérifie que vous n’avez pas d’embargo sur la date de diffusion.

Dans certains cas (cela m’est arrivé plusieurs fois pour des portraits dans des rapports annuels par exemple), le client ou la cliente ne souhaite pas que je communique sur le projet : je ne pourrai pas l’utiliser pour ma promotion. C’est tout à fait possible, avec un supplément au devis car c’est un outil marketing en moins pour moi.

Les leviers qui optimisent votre projet pour le même prix

Il y a aussi des paramètres qui vous permettront d’avoir une prestation plus complète pour le même prix :

1. La clarté de votre brief

Plus votre brief est clair et précis, moins nous allons perdre de temps :

  • au démarrage lorsque je vais faire le devis
  • tout au long du projet, car je serai plus probablement capable de faire exactement ce que vous attendez du premier coup. Nous aurons donc moins d’allers-retours.

En général, ce n’est pas moins de temps consacré à votre projet, mais plus de temps sur la création et moins sur la discussion !

2. La rapidité et la clarté de vos retours

Pour le succès du projet, et afin qu’un maximum de temps soit dédié à la création et à l’amélioration de vos visuels, la rapidité et la clarté de vos retours est un vrai enjeu. Prenons un exemple !

Je vous envoie les croquis détaillés d'une illustration un lundi matin comme convenu. Nous avons prévu un aller-retour de corrections pour une livraison de la version corrigée le jeudi matin.

👉 si vous m’envoyez vos corrections sous forme d’un texte clair et précis le mardi matin, il me reste deux jours pleins pour prendre le temps de trouver les meilleures solutions créatives à vos retours

👉 si en revanche vous m’envoyez vos corrections le mercredi midi, il me restera beaucoup moins de temps à consacrer à ce travail. De plus, si les retours sont peu clairs, nous devrons organiser des réunions téléphoniques ou des échanges par e-mail pour mieux nous comprendre, ce qui empiètera sur le temps de création.

3. L’habitude de travailler ensemble et les travaux récurrents

Plus on a l’habitude de travailler ensemble, plus la communication est fluide ! Et plus on a de temps pour la création et l’amélioration du projet. 😊

Les choses qui ne peuvent pas être vendues

Il y a certaines prestations ou certains droits que vous pouvez avoir envie d’ajouter dans votre brief, mais ils ne peuvent pas être vendus (tout du moins pas en droit français) :

1. Les cessions de droits infinies ou universelles

Comme on l’a vu plus haut, on ne peut pas légalement établir une cession de droits “infinie” ou “universelle” qui couvrirait tous les usages possibles. Si vous avez un budget très conséquent, vous pouvez toutefois opter pour des paramètres très larges, par exemple une cession de droits de 70 ans, pour le monde entier, sur une très longue liste de supports. Il est toutefois bien plus économique de demander une cession en fonction de vos besoins de faire des avenants ultérieurement quand d’autres besoins se présenteront.

2. Les droits moraux

Les droits “moraux” d’une image sont le droit de divulgation, le droit à la paternité (droit d’apposer son nom sur l’œuvre), le droit au respect de l’intégrité de l’œuvre (interdiction de modifier ou transformer l’œuvre sans l’autorisation de l’artiste) et le droit de retrait ou repentir.

Dans le droit français, ce sont des droits perpétuels, imprescriptibles, et inaliénables, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas être cédés et appartiennent à l’artiste.

Comment je fixe mes prix pour un projet d’illustration ?

D’un point de vue vraiment personnel, voici comment je procède quand je réalise votre devis :

1. Je prends le temps de l’analyse

Vous avez pu voir, à la longueur de cet article, qu’il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte ! Je ne me précipite pas pour formuler un tarif à chaud pendant une conversation. Je prends le temps de l’analyse, et celui de chercher d’autres informations.

2. Je cherche le prix juste

On conseille parfois aux freelances de faire des devis plus élevés que leur calcul pour avoir une marge de négociation avec leur clientèle. Ce n’est pas ma méthode : je préfère vous proposer directement ce qui me semble être le prix juste (un peu comme mes marques de mode durable préférées). C’est pour cela que :

  • je vous recommande de me donner votre idée de budget : je ne gonflerai pas mes prix, mais j’essaierai d’imaginer quelles prestations sont les plus adaptées à votre cas. Si vous n’avez aucune idée, indiquez-moi au moins une fourchette : moins de 1000€ / entre 1000 et 5000€ / entre 5000 et 10 000€ / plus de 10 000€. C’est très large mais il existe des prestations dans toutes les gammes de budget !
  • je ne vais pas entrer dans une négociation mais je peux vous aider à réduire l’étendue d’une commande si votre budget est plus serré que le devis initial.

3. Je propose des formules

Je propose des formules prêtes à l’emploi particulièrement adaptées pour les campagnes de lancements de produits sur les réseaux sociaux. N’hésitez pas à me demander plus de détails.

4. Il y a des prestations que je ne fais pas du tout

Il y a des prestations que je ne fais pas, tout simplement parce qu’il y a des personnes mieux placées que moi pour les réaliser pour vous :

  • le graphisme, les logos : ce n’est pas ma formation. Parfois des graphistes réalisent aussi des illustrations, et cela peut porter à confusion et vous donner l’impression que ce sont deux métiers qu’on apprend en même temps, mais non ! Pour ma part, je ne fais que de l’illustration et je peux vous recommander des freelances de talent pour la partie graphisme, mise en page, webdesign...
  • l’impression : je vous livre des fichiers numériques uniquement, que vous imprimerez ensuite avec un imprimeur. Je peux vous recommander des imprimeurs.

Il y a des prestations que je ne fais pas car mon statut ne me le permet pas :

  • la coordination de projet, la sous-traitance à d’autres freelances ou entreprises pour les expertises que je ne maîtrise pas : mon statut fiscal d’artiste ne me permet pas de sous-traiter moi-même d’autres expertises, je peux toutefois vous recommander des freelances de talent ou des entreprises qui travailleront directement avec vous. En revanche, je peux travailler pour un de vos prestataires (une agence par exemple).

Et puis il y a...

  • les projets gratuits, les mises en compétitions non rémunérées, les projets “contre visibilité” : il m’arrive parfois de travailler pour des causes qui me sont chères, mais dans ce cas c’est moi qui propose mes services.

5. Il y a des prestations qui peuvent devenir un abonnement

Si vous avez des besoins tout au long de l’année, comme par exemple la production d’illustrations pour vos réseaux sociaux ou votre newsletter, nous pouvons établir un cadre mensuel, comme une sorte d’abonnement.

De fait, un abonnement optimise le prix du projet :

  • on va prendre l’habitude de travailler ensemble, donc comme indiqué plus haut, cela fera plus de temps de création et moins de temps pour se comprendre
  • je n’aurai pas à faire un nouveau devis à chaque fois, donc moins de temps administratif facturé

6. Comme vous, j’augmente mes prix avec les années

Comme vous, mes prix augmentent chaque année. Cela se passe sur mes prix de production et cette augmentation reflète :

  • l’inflation, tout simplement
  • mon gain d’expertise et d’expérience. Mes services deviennent chaque année un peu plus pointus grâce à la pratique accumulée, et cela est aussi reflété dans mes tarifs.

Pas de surprise pour les clients réguliers : je rappelle l’augmentation de mes prix en tout début d’année (avec mes meilleurs vœux 😄) et elle est effective le 14 février (❤️).

Et voilà, vous savez tout sur ma façon de préparer mes devis pour vous proposer un prix d’illustration le plus juste. N’hésitez pas à me poser vos questions spécifiques à votre projet en me contactant ici :

bonjour@myriamgabrielle.com

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